Le Kishu Binchotan est un produit millénaire, utilisé depuis le 14ème siècle pour la purification de l'eau, cependant sa demande ne fait qu'augmenter. Ces bâtons purificateurs d'eau s'imposent dans les carafes et remplacent de plus en plus de bouteilles en plastiques. De nombreux clients sont à la recherche de cette précieuse vignette jaune, gage de son authenticité et de sa région de production, la préfecture de Wakayama au Japon.
Le Kishu Binchotan n'est pas le seul existant, il existe le Binchotan de Tosa, de Hyuga et encore bien d'autres. Connu pour sa qualité supérieure, le Kishu Binchotan est le produit que nous avons choisi de commercialiser chez Arekusan. Il s'inscrit parfaitement dans le message qui nous tient à cœur et que nous souhaitons partager, authenticité, qualité contrôlée, traditions, savoir faire artisanal...
Alors voyons ensemble à travers cet article par quel procédés passe ce "morceau de bois brûlé" pour le rendre si spécial et lui conférer tant de vertus.
1- Le bois
Commençons par le bois. Charbon d'exception, bois d'exception.
Le Kishu Binchotan est obtenu à partir du bois de chêne Ubamegashi ou aussi appelé Ubame. Il s'agit d'un arbre de taille moyenne, bien loin de la taille des chênes centenaires que nous connaissons. Sa particularité et pourquoi c'est l'arbre qui apporte le matériel parfait pour fabriqué le Kishu Binchotan, c'est son bois très dur et très dense. Le bois du chêne Ubame est tellement dense qu'il coule lorsqu'on le met dans l'eau. Ce chêne pousse dans la région de Kishu, sur la côte de l'île de Honshu, au sud de Osaka. Cette région particulièrement montagneuse ne facilite pas la récolte du bois pour les transformer en Binchotan. Cette récolte doit donc s'effectuer à la main. C'est une poignée de forestiers qui exploitent éco responsablement les forêts de la région. La production est volontairement limitée afin d'éviter l'épuisement de la ressource indispensable à la fabrication des meilleurs Binchotans du monde : Le chêne Ubamegashi.
2- Le séchage
Après sa récolte, le bois est ensuite séché pendant plusieurs semaines. Découpé en bûches fines, celle-ci sont maintenus par des cales pour que les bûches restent droites et longilignes. Une fois sèche, ces bûches sont ensuite placées dans le four à la verticale.
3- Le four
Ce n'est pas n'importe quel Binchotan, pas n'importe quel bois, et pas n'importe quel four. Le four de Binchotan de Kishu est construit sous la supervision du maître charbonnier. Celui ci est construit en 3 ou 4 mois et nécessite 2 à 3 personnes à temps plein pour sortir de terre. Et il n'est pas éternel, soumis à des températures extrêmes, le four va ensuite se fissurer ce qui va nettement détériorer ses performances, quand ces performances ne sont plus acceptables, il faut alors détruire puis reconstruire un nouveau four.
Le four a une forme de figue, avec une ouverture au bout, afin de pouvoir laisser l'air pénétrer dans le four. Mais cette ouverture est aussi assez haute permettant aux charbonniers d'y pénétrer aux différentes étapes de cuisson.
4- La phase de carbonisation
Le bois de chêne dans le four va alors se consumer pendant plusieurs jours à basse température, environ, 400°c. Il commence alors à se transformer en charbon et les pores microscopiques commencent à se former à sa surface. Ce sont ces pores qui stockeront à l'avenir les particules nocives de l'eau du robinet. Mais à cette heure de la fabrication de Binchotan, les pores contiennent du goudron.
5- La phase d'activation
Après les quelques jours de la phase de carbonisation, la porte du four est ouverte pour y laisser pénétrer l'air et ainsi attiser la combustion à l'intérieur. La température s'élève alors à environ 1200°c, cette étape va durer entre 1 et 2 jours.
Une fois que la fumée blanche s'est dissipée, les charbons encore rouges sont sortis du four et recouvert d'un mélange de cendre, de terre et de sable pour les refroidir.
Lors de cette phase d'activation du charbon, les goudrons contenus dans les pores créés lors de la phase de carbonisation se volatilisent avec la chaleur intense. Avec ces pores libres de toutes substance, le charbon acquiert sa grande capacité d'adsorption, avec une valeur d'échange de 1000m²/gramme de charbon actif.
L'adsorption qu'est ce que c'est ?
C'est un phénomène selon lequel les molécules présentes dans un liquide ou dans l'air se fixent sur une surface solide. Donc dans notre cas les résidus de pesticides, le chlore ou le nitrate contenus dans l'eau du robinet se fixent et remplissent les pores du Binchotan que nous plongeons dans l'eau de notre carafe.
Le Binchotan un or noir artisanal
Pour devenir Kishu Binchotan, il faudra alors 10 jours de cuisson entre la bûche et le Binchotan purificateur d'eau. Avec un rendement assez bas, il faut 1 tonne de bois de chêne Ubame pour fabriquer 100 kg de Kishu Binchtoan, ce qui contribue à sa rareté. Le Kishu Binchotan est protégé par la préfecture de Wakayama. Celle-ci délivre la vignette jaune d'authentification uniquement aux charbonniers de la région produisant artisanalement et selon les règles de l'art les Kishu Binchotan. Nous recevons une vignette collée sur chaque carton de charbons actif que nous recevons.
Nous avons pris la décision d'apposer une vignette jaune par boîte de Binchotan suite à la demande des clients, elle prouve pour beaucoup l'origine du produit, son authenticité et son processus de fabrication.
Nous avons décidé de commercialiser du Binchotand e Kishu parce que c'est le charbon purificateur d'eau de la plus haute qualité et reconnu comme le meilleur au monde. Mais également parce que la production, bien qu'artisanale et traditionnelle, est très contrôlée par les autorités japonaise et plus particulièrement de la préfecture de Wakayama.
